Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

From Station to Station

21 décembre 2010

It's WEIRD..what's happening to me?

Publicité
Publicité
16 novembre 2010

TIME

Etait ce de l'amour,

ou tout autre chose?

Pouvait-on appeler celà un avant-gout de la vie d'adulte?

Une once de frivolités, un bain de fantaisie, un soupçon de pudeur, un flot d'imagination

Un trop plein d'idéalisation.

Les yeux pétillants, plein d'aveux. Ils se promirent la Lune. Mais régulièrement, le loup hurlait de désespoir , quand celle-ci unie, dévoilée dans une atmosphère sans nuages, éclaire les ténèbres. Loup accusant les limites du réel. Accusant au Monde son impossibilité de rester stable, accusant à la Terre sa continuelle rotation.

Rien n'est figé, tout est en mouvement, chaque seconde est différente d'une autre, chaque instant est le renouvellement du précédent. C'est le vieillissement universel, la fuite du temps. Le temps. tout le monde rèverait de le figer et de faire le point. D'immortaliser comme dans un film de Sean Ellis, la beauté. De réfléchir quant à nos actes, alors que tout est arrêté. 

L'immaturité c'est de ne pas accepter ces limites.

L'imagination est irrationnelle.

L'écriture est rationnelle.

Suis-je rationnel?

L'adolescence est un truc de dingue.

C'est notre complexification accrue, nos désirs innassouvis qui veulent être (maladroitement) immédiatement comblés. C'est l'impatience et ses erreurs.

La Terre tourne toujours et les minutes passent. Il n'y a rien à faire. L'excitation c'est que nous n'avons pas le pouvoir sur tout. L'excitation c'est que nous sommes sous la contrainte DE. Nous sommes tous sous CETTE contrainte.. 

Et c'est avec les avantages et les inconvénients du défilement du temps contre lequel nous ne pourrons jamais rien, que nous devrons compter.

22h32.

22h33.

22h34.

Mouvement perpétuel. Irrémédiable.

Time.

30 octobre 2010

On y croyait plus. Et pourtant..

C'est l'heure du retour.

La deuxième apparition de Bertrand Cantat a eu lieu le 13 octobre au Krakatoa à Bordeaux, en compagnie des groupes The Hyenes, Eiffel, et les musiciens qui gravitent autour. On a pu retrouver de Noir Désir: Jean Paul Roy et Denis Barthe.

Je me suis dit que le prochain concert, je ferais tout pour ne pas le rater. Il suffit de voir cette reprise d'Iggy Pop. Romain et Bertrand, potes de loooongue date, sont en transe , complètement déchirés, plus qu'heureux d'être là, ensemble, sur cette scène. 

La machine Noir Désir est apparemment en train de se remettre en route ( pour la joie? ). Quoiqu'il en soit, on ne peut que saluer le courage de Bertrand, qui , après avoir vécu des temps insupportables et des peines déchirantes, remonte sur scène avec l'extase même d'un gosse qu'on laisse jouer dans une piscine à boule au Parc des Naudières.

Personnellement je n'y croyais plus. Je pensais que c'était de l'histoire ancienne. Qu'on ne le reverrait plus , là sous les projecteurs, à nous faire trembler frémir.

Et pourtant.. Quelle surprise divine..

L'histoire n'est pas terminée. 

Et on sera là pour la suite...

 

SEARCH AND DESTROY!

 

27 octobre 2010

From Station to station

 

Je me suis égaré sur Canalblog. Où du moins je suis en correspondance chez Canalblog. Mon train va s'arrêter dans quelques minutes chez Canalblog. Je coupe mon baladeur, j'écoutais un live de Bowie à Nassau et une reprise de Don't look back into the sun par deux jeunes branleurs pétillants de vie. Je me connecte sur Canalblog

 A quelle heure est le prochain train? Je ne sais encore. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis bel et bien arrivé dans cette gare là et que le paysage est différent de là d'où je viens. Les premiers voyageurs voulaient descendre. Mais j'avais quitté ma place avant tout le monde pour être le premier du wagon à descendre et poser mes pieds sur le quai. Derrière moi les gens grommelaient parce que le train arrivait lentement à quai, 5minutes pour faire 300 mètres au ralentit, c'est excessivement pénible surtout quand on a un troupeau de voyageurs collé derrière soi qui rumine à l'idée de s'extirper de ce train.

Ca y est je suis sorti, la porte vient de coulisser latéralement , j'ai sauté de la rame. Ou plutôt, les autres balourds impatients derrière moi m'ont poussé dehors. 

Voilà, je ferme bien mon manteau ( il fait froid froid froid dehors! brrr ), j'endosse mon sac et saisit ma valise et c'est parti pour un nouveau voyage dans cet "ailleurs" que je découvre au gré du temps, tout comme vous.

Ca y est je marche sur le quai, je vais bientôt sortir de cette gare, rusant un peu pour fuir le flux humain qui s'engouffre dans les passages souterrains qui nous permettent d'accèder à la sortie de la gare. Je vais sortir de là plus vite que les autres, car oui j'ai un parapluie isotoner aux pouvoirs démesurés. Il  ne pleut pas, mais je le sors quand même. Me suffit d'appuyer sur ce petit bouton poussoir et à moi la liberté. Le parapluie s'ouvre en une fraction de seconde, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je surplombe la gare, suspendu dans les airs: une main accrochée à mon parapluie, l'autre s'agrippant solidement à ma valise de vingt-cinq kilos. Les gens ne voient rien. Ouf, sinon j'aurais eu le droit à un article dans la Gazette du Sorcier. J'atterris sur la place de la Gare, en toute discrétion ( si si! ). Ma main qui tient la poignée de ma valise est toute rouge.  

Bon il est temps q ue je vous explique ma venue ici. Tiens!  Un café sympa avec une terrasse chauffée!  Je n'arrive pas à distinguer le nom.. Hmm je me rapproche. Ah. " Le troquet des biloutes".  Bon c'est parfait ça! Allez je me pose et je commande un Coca Cola, histoire que les bulles me chatouillent un peu les zigomatiques, et me détendent la langue.

Vous me voyez croiser les mains et vous regarder fixement? Oui nous allons entrer en interaction vous et moi. Je suis à votre écoute maintenant.

 Je suis fada? Ah non je ne partage pas votre point de vue!

J'ai besoin de me confier à vous?  humm pas de la manière que vous pensez. Ou du moins pas pour me plaindre: " j'ai des problèmes, je déprime bouhouhou". Je peux avoir des problèmes et déprimer, mais je ne compte pas les exposer ici. 

La raison de ma venue sur cet espace public?

Ahhh... Je l'attendais cette question!  Petit filou va.

Alors comment te, vous, répondre?

Si je suis ici c'est que j'ai des choses à vous faire partager. Ca tout le monde l'a bien compris. On ouvre un blog pour cette raison. Mais je ne l'ouvre pas uniquement pour celà. Je souhaite également disposer sur le net d'un suivi de mon imagination et de ce que je sais faire partager. Je pourrais y revenir des années plus tard et me rappeler ce que je fus, ce que j'écrivais autrefois. 

Qui suis-je?

Un amoureux des mots, de l'écriture, de musique, de fantaisie et de coups de folie. Ouais.. On peut dire ça comme ça.

J'aime aussi me goinfrer de pain, et dévorer le croûton comme un gros porc qui n'a pas mangé depuis dix jours. C'est quand même important que vous le sachiez. 
Sinon je m'appelle Thibaud, j'ai vingt ans, prochainement vingt et un. Je suis un taré.

Je ne vous en dirais pas plus. Vous pourrez mieux me découvrir au fûr et à mesure des articles que j'écrirais. 

Je me plait bien au " Troquet des biloutes".Je vais y rester quelques temps.. Histoire de savourer mon coca au rythme du passage d'un petit vieux en déambulateur :)

From Station to Station: c'est l'histoire d'une vie en correspondance, en mouvement, en remise en cause. C'est une étape et un changement. C'est la vie racontée par un jeune homme de vingt ans, avec son ressenti et ses impressions.

" Vous disposerez dans votre gare, d'un service d'acheminement des bagages et de taxis situés devant la gare. Nous vous souhaitons une bonne journée et un  agréable séjour dans notre région!"

27 octobre 2010

It's too late..

-David Bowie- Station to Station ( Live Nassau 1976 )

Voilà pourquoi le titre de cet espace , de ce blog.

Il s'agit d'intensité. D'une mélodie qui commence à partir de 6"33 jusqu'à la fin. D'un rythme soutenu, de guitare hurlante, d'une batterie dont on imagine aisément le balancement en cadence des épaules du batteur de l'époque, qui devait swinguer, caresser et entrouvrir sa Charleston. C'est assez physique à jouer, plaisant à écouter. Et puis il y a ce piano virtuose et discret tout d'abord, et qui crescendo nous entraine lui aussi dans sa folie rythmique. Enfin le grand, l'immense David Bowie qui martèle ses mots avec émotion et authenticité: " It's too late" " I can't pass the day without her".

Il y a plus représentatif chez Bowie, mais j'aime cette chanson, j'aime ce rythme et cette mélodie incessante qui revient sans cesse et conquis mon oreille

Well it's not the side effect of the cocaine. 

Et ça ne s'arrète jamais!

It's too late to be alone again

Le batteur entame sa descente sur les tomes, avant de revenir appuyer ses coups fins sur sa charleston entrouverte puis fermée, puis entrouverte puis fermée. Il taquine la cloche. Et repart dans la frénésie générale

I think it must be love

David Bowie toujours lucide et concentré, continue jusqu'au bout de nous prendre par son émotion. Il crie il scande.

It's too late!

 

..the return of the Thin White Duke.. et tranquillement, tout rentre dans l'ordre. L'accalmie après cette douce tempête.

 

 

 

Publicité
Publicité
27 octobre 2010

Don't look back into the sun

Publicité
Publicité
From Station to Station
Publicité
Archives
Publicité